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Conclusion

 700 méthodes, un peu moins, beaucoup plus, qu’importe ! C’est pur bonheur. C’est claire créativité des psychothérapeutes/psychanalystes. C’est la fin des clans, chapelles et idéologies. Ce foisonnement atteint ses limites ; l’entropie génère sa néguentropie. L’expansion appelle sa réorganisation. La psychothérapie est un fait social total et obéit aux règles sociodynamiques :


Finis livres noirs et chasses gardées. Place à la convergence comme consensus et à l’intégration comme don.

La convergence des grands courants est à repérer, observer, accueillir, comprendre. L’essentiel de la psychothérapie en émerge spontanément, se manifeste, s’impose. Le foisonnement des méthodes ne serait que variations autour d’un thème connu. Les différences ne seraient que superstructures cachant la forêt de l’infrastructure commune.

L’enthousiasme exprimé ci-dessus n’est, pour le moment, qu’un autre regard porté sur l’évolution de la psychothérapie en Occident. On peut ne pas le partager et continuer à craindre le morcellement, la dilution, le charlatanisme même de cette évolution. Aussi, loin de crier victoire, faut-il s’atteler à consolider cette évolution dans les trois dimensions de la création, des convergences et d’une méthodologie intégrative.

L’une des consolidations possible vient du parallèle qu’on peut établir avec les psychopathologies. Nous observons exactement les trois mêmes mouvements qui les animent :

  • le foisonnement des théories centrées sur des aspects très pointus de pathologies particulières grâce aux approches spécialisées de ces symptômes notamment ;

  • la convergence des manuels les plus récents comme les DSM et CIM qui poussent leur bonne volonté jusqu’à évoquer les différences d’avec l’autre (souvent minimes) ;

  • l’intégration enfin comme nous essayons de le faire ici.

     

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